Le monde de la programmation est sans cesse en mouvement, donnant régulièrement naissance à de nouvelles technologies. Avec le Low-code et le No-code, les entreprises peuvent construire des applications sans coder ou presque.
Selon une étude réalisée par Gartner, d’ici 2025, 70 % des applications devraient utiliser le Low-code et le No-code.
Mais de quoi parle-t-on exactement ? Quels sont les avantages et inconvénients de ces méthodes de développement ? Quelle approche choisir pour vos applications ? Josh Digital vous aide à y voir plus clair.
Low-code, No-code : kézako ?
Pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespear, Low-code pourrait se traduire par » peu de code » tandis que No-code par » pas de code « . Ainsi, on comprend aisément que, contrairement à d’autres méthodes de développement, ces deux alternatives utilisent très peu voire pas du tout de code.
En effet, le Low-code fait peu appel à la programmation et utilise des outils de développement visuels pour permettre de créer des applications en utilisant notamment le principe du drag-and-drop. L’objectif est de développer des logiciels, comme une application métier ou mobile par exemple, plus rapidement mais surtout plus facilement avec des lignes de code réduites et moins complexes.
Le No-code va encore plus loin puisqu’il permet de créer des applications sans aucune connaissance informatique particulière. Coder n’est plus nécessaire et l’interface visuel proposée rend encore plus simple le développement.
Si le No-code s’adresse à tout un chacun, le Low-code lui requiert tout de même quelques connaissances informatiques. D’ailleurs, on estime à 80 % la part de programmation sans code.
Low-code : Avantages et inconvénients
Même s’il est un peu plus compliqué à maîtriser, le Low-code présente de nombreux avantages :
- Une rapidité et une facilité de développement : C’est une méthode de développement imaginée pour faire gagner du temps à ses utilisateurs. Le recours à des outils visuels et intuitifs pour assembler différents éléments de l’application permet d’être plus efficace et de simplifier la création ;
- Une réduction des coûts : Cette solution monopolise très peu de ressources et il n’est pas nécessaire de posséder une armée de développeurs pour l’utiliser et créer vos applications ; un dev junior peut suffire… Économies garanties ! ;
- Une productivité accrue : Le Low-code est un atout de taille pour les développeurs puisqu’ils peuvent ainsi se concentrer davantage sur les fonctionnalités et l’expérience utilisateur. Ils sont donc plus productifs ;
- Une plus grande agilité : Même s’il possède quelques restrictions, le Low-code permet une grande liberté de mouvement, tant en termes de fonctionnalités que de scalabilité. Les possibilités de personnalisation sont plutôt nombreuses ;
- Une limitation du Shadow IT : Cette méthode limite au maximum le Shadow IT, c’est-à-dire l’utilisation de solutions non-approuvées par le service informatique ou l’entreprise. Comme il est nécessaire de posséder quelques “ skills “ pour l’utiliser, le Low-code empêche certains employés de se prendre pour des développeurs.
Si cette méthode de développement possède de nombreuses qualités, certaines limites sont cependant à noter :
- Un manque de personnalisation : Si c’est une solution plutôt agile, elle est pourtant assez restrictive en matière de personnalisation. Certes, les options de customisation varient d’une plateforme à l’autre, mais dans l’ensemble, on est loin du sur-mesure ;
- Une intégration limitée : Un grand nombre de produits et de logiciels ne peuvent pas être combinés avec le Low-code. L’intégration s’en trouve fortement limitée et il faut en tenir compte lors du développement d’applications ;
- Une flexibilité minimale : Le Low-code ne peut faire fi de certaines contraintes techniques qui peuvent limiter les modifications et les ajouts de fonctionnalités, au contraire d’autres solutions comme l’open source ;
- Une sécurité réduite : Avec le Low-code, vous n’avez pas un contrôle total de votre code et vous vous exposez à des failles de sécurité. C’est un risque assumé qu’il faut prendre en considération.
No-code : Avantages et inconvénients
Le No-code se démarque aussi par les bénéfices qu’il propose :
- Une accessibilité pour tous : Contrairement au Low-code, le No-code est accessible à tous. Nul besoin de compétences informatiques particulières pour l’utiliser et les plateformes prévues à cet effet sont très intuitives ;
- Un développement rapide : Grâce au No Code, le temps de développement d’outils numériques est fortement accéléré. La création d’applications à l’aide d’une approche No-code permet un gain de temps considérable ;
- Une grande facilité d’utilisation : Les plateformes No-code sont faciles à prendre en main et même les plus novices peuvent l’utiliser. Leur système de drag-and-drop simplifie leur utilisation et elles requièrent moins d’expertise technique que les plateformes Low-code ;
- Une meilleure rentabilité : Comme c’est une solution qui n’exige pas de grandes connaissances en programmation, le No Code est bien plus rentable ! Il vous évite de devoir recourir à une équipe de développeurs et limite donc les coûts. Qui plus est, les plateformes No-code sont moins onéreuses ;
- Une plus grande agilité : Le No-code permet une agilité encore plus grande que celle autorisée par le Low-code. Les plateformes l’utilisant offrent des possibilités de modification et de mises à jour bien plus conséquentes.
Comme le Low-code, le No-code a ses inconvénients :
- Une limitation fonctionnelle : Les plateformes No-code possèdent quelques limitations en termes de fonctionnalités mais également d’intégration. Vous êtes dépendant des contraintes imposées par les systèmes de développement ;
- Une approche coûteuse sur le long terme : Si le No-code apparaît comme une solution peu coûteuse, elle peut se révéler onéreuse sur le long terme, au gré des changements et ajouts de fonctionnalités spécifiques qui vous obligeront à recourir à du code personnalisé ;
- Une sécurité fragile : comme le Low-code, le No-code n’offre que très peu de garanties en matière de sécurité. Les risques sont présents car vous n’avez pas la main comme ce serait le cas avec un logiciel personnalisé.
Quelle approche choisir pour votre projet tech ?
Low-code et No-code : deux approches qui au final ne sont pas si éloignées que ça. Si l’une requiert tout de même quelques connaissances techniques, la seconde semble plus abordable.
Effectivement, le No-code est plutôt destiné aux entreprises qui n’ont aucune compétence en matière de codage. Vous définissez ce que vous voulez sur la plateforme et cette dernière s’exécute.
Le Low-code peut aussi être utilisé par des novices mais un développeur devra tout de même finir le travail et apporter son expertise. Ce dernier gagnera du temps grâce aux plateformes dédiées mais ses compétences seront essentielles au développement du projet.
Le choix de l’utilisation d’une méthode ou détriment de l’autre sera essentiellement guidé par vos besoins, les fonctionnalités que vous voulez implanter et des ressources techniques que vous avez à votre disposition.
Chez Josh Digital, acteur de l’innovation numérique, nous préférons cependant créer des applications sur-mesure. Les approches Low-code et No-code ont certes des avantages, mais les limites qui les accompagnent sont bien trop souvent rédhibitoires.
Et si vous voulez que votre projet tech soit fidèle à vos attentes, il faudra irrémédiablement mettre les mains dans le code. Ça tombe bien, le codage, ça nous connaît !
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